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  2. title: Réflexion avancée
  3. date: 07/10/2016
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  5. ### Réflexion avancée:
  6. Le concept dune lutte, dun conflit, entre le bien et le mal se trouve dans de nombreuses cultures. Lidée a persisté à travers les millénaires, souvent exprimée par des mythes. De nos jours, en raison de linfluence de la haute critique et du rationalisme moderniste, de nombreux chrétiens nient la réalité dun diable littéral et des mauvais anges. Ceux-ci nétaient que, disent-ils, des symboles culturels de lhomme primitif pour représenter le mal naturel. De notre point de vue en tant quAdventistes, il est difficile dimaginer comment quelquun peut rendre compte de la Bible dans son ensemble sans croire en la réalité du diable et de ses anges.
  7. Ce ne sont pas tous les chrétiens tombés dans la supercherie qui nient la réalité de ce conflit cosmique entre les forces surnaturelles du bien et du mal. Un érudit évangélique nommé Gregory Boyd, par exemple, a beaucoup écrit sur la réalité du conflit de tous les siècles (mais pas éternel) entre Dieu et Satan. Dans lintroduction de son livre intitulé God at war [Dieu en guerre], après avoir commenté quelques passages de Daniel 10, Boyd écrit: « La Bible du début à la fin présuppose des êtres spirituels qui existent entre lhumanité et Dieu et dont le comportement affecte de façon significative lexistence humaine, pour le meilleur ou pour le pire. En effet, une telle conception que je soutiens dans ce travail, se trouve au centre du point de vue biblique mondial ». Gregory A. Boyd, God at War (Grove Downer, Ill. Inter Varsity Press, 1997), p. 11. Cela est bien vrai.
  8. ### Discussion:
  9. - `Quels sont les autres textes qui parlent de Satan et d’autres puissances démoniaques? Que perdons-nous si nous interprétions ces textes comme de simples symboles du côté sombre de l’humanité?`
  10. - `Niccolo Machiavel, un écrivain florentin du XVIe siècle, a dit qu’il était beaucoup mieux pour un dirigeant d’être craint par ses sujets que d’être aimé par eux. En revanche, Ellen White a écrit: « Lorsqu’il fut décidé que Satan ne serait plus toléré dans le ciel, Dieu ne jugea pas à propos de lui ôter la vie. Le Créateur ne peut agréer qu’une adoration fondée sur un sentiment d’amour et une allégeance dictée par la conviction de Sa justice et de Sa bonté. Or, si la peine capitale avait été infligée au grand coupable, les habitants du ciel et des autres mondes, encore incapables de comprendre la nature et les conséquences du péché, n’auraient pas pu, dans cet acte sommaire, discerner la justice et la miséricorde de Dieu. Si l’existence de Satan avait été immédiatement supprimée, l’univers aurait servi Dieu par crainte plutôt que par amour. » – La tragédie des siècles, p. 438. Pourquoi Dieu veut-Il que nous Le servions par amour, et non par crainte?`